Bonnes pratiques hivernales

Mieux connaitre son environnement

Si l'on veut limiter au maximum l'impact de nos activités sur la faune, en particulier en hiver, il est donc nécessaire de bien connaitre (et faire connaitre) son environnement, afin d'anticiper. Il convient au maximum d'éviter les zones refuges (forêts, zones de transition) et leurs lisières pour privilégier les zones ouvertes.

Il vaut mieux se faire voir et se faire entendre que de rester silencieux.

Il vaut mieux rester sur les chemins et les traces existantes et suivre le principe de l'entonnoir lorsqu'on se déplace.  Il est plus dérangeant pour un animal de voir une personne sortir d'un sentier, même de quelques mètres, que 100 personnes qui se suivent sur le même sentier. D'une façon générale éviter l'effet de surprise et les comportements qui pourraient être interprétés comme ceux d'un prédateur. Et lorsque l'on détecte un animal s'en éloigner plutôt que de s'en approcher.

Il faut se rappeler que la pratique du ski de randonnée est beaucoup plus impactante pour la faune que la pratique de la raquette ou de la randonnée pédestre. On passe vite et silencieusement, l'effet de surprise est maximum. 

Une bonne connaissance des écosystèmes doit permettre d'intégrer le dérangement potentiel de la faune, au même titre que la sécurité, dans la détermination des courses et la prise de décision lors de leur exécution. Par exemple ne pas hésiter à monter plus haut lorsque la neige est abondante. La pratique de plus en plus répandue des sorties avec chien peut également poser problème.

Et bien entendu respecter la réglementation concernant les espaces protégés ou les barrières particulières (protection des zones à Igloos de Tétras-lyre par exemple).

Merci à la Réserve Naturelle des Contamines-Montjoie pour l'illustration