Carnet de route
Arête NE du Luisin
Le 23/08/2025 par Wendy C
En ce samedi matin frais qui promettait d'être ensoleillé, Alice, Nauroz, Stéphane, Vincent et Wendy se sont retrouvés tôt avec notre guide Cyprien. Nous avions un mélange d'expériences et de niveaux en escalade et alpinisme (mais complémentaires !) et tous avec une bonne humeur !
Nous avons pris 2 véhicules pour attraper la première remontée – un Lodgy avec une Tesla à sa poursuite... De là, nous avons fait un bon timing jusqu'au col de la Golette (2466 m) pour le départ de l'arête. Cyp nous dit déjà qu'il faut avoir un "bon rythme" pour attraper la descente en télécabine.
Bien que les premières tours soient franchissables, Cyp nous prévient qu'il ne nous emmènera plus si on ne connaît pas nos nœuds. On n'a pas trop le temps pour une école d'escalade !
Trois cordées de 2 - Cyp en tête avec Nauroz, suivis par Stéphane et Alice – qui exprime les peurs non-dites de tout le monde mais qui grimpe quand même tout – puis Vincent et Wendy.
Superbes formations rocheuses avec de bonnes fissures, quelques passages d'escalade "cotation 2 ou 3" nous rappelle Cyprien – mais en altitude avec plusieurs centaines de mètres de vide en dessous, ça nous paraît bien plus dur ! Et de nombreux endroits où "il ne faut pas tomber"... on se rassure en se disant qu'on ne va pas mourir (même si ce serait très embêtant si on tombait).
À mi-parcours : on peut voir la croix du sommet, mais on ne va pas faire le timing. Est-ce qu'on pousse jusqu'au sommet en sachant qu'on peut y arriver (mais qu'on ratera définitivement la benne) ou on fait demi-tour ?
Pas question de se décourager pour ce groupe de CAFistes optimistes ! On continue sous un ciel de nuages et de soleil, révélant des aperçus de beauté alpine, le Grand Combin enneigé et le Mont Blanc, le lac, les pics déchiquetés...
Vers le sommet, nous sommes ravis par un groupe de chamois intrépides et nonchalants. Un en-cas rapide et on attaque la descente (super longue !), toujours optimistes qu'on pourrait trouver un moyen de transport...
En vain ! En rêvant d'une descente sur des roues (si seulement il avait eu un skateboard dans le sac au lieu des bâtons qui l'empêchaient de monter…), Stéphane trace direct sur le sentier de descente, pendant que le reste du groupe fait de la "récupération active" sur la route, en résistant à la pause myrtilles et en comparant les gastronomies sud-asiatique et française. Heureusement, Stéphane vient nous chercher avec la Lodgy.
Une longue journée dehors fait que quelques-uns d'entre nous ratent leurs rendez-vous avec leurs proches: la bière devra être virtuelle ou remise à une autre sortie !
Heureux d'être sains et saufs après une longue journée en montagne, avec les muscles et les pieds endoloris, super de rencontrer de nouveaux copains alpins – un grand merci à Cyprien pour nous avoir guidés et d'avoir été super patient !
On va tous s'entraîner sur nos demi-cab, cab et chaise...
