Carnet de route

La Cicle
Le 22/06/2025 par Bruno P
Nous partîmes à 5 suivant notre Don Christophe, à la recherche des arêtes et d’un éperon aux confins de la Cicle.
Samedi 21 juin
Rendez-vous devant ND de la Gorge à l’aube, ce qui ne fut déjà pas aisé pour le plus jeune d’entre nous. Quelques raides enjambées plus tard nous rejoignîmes l’auberge des prés qui fut notre refuge pour la nuit suivante. Fins d’esprits nous y laissâmes notre superflu pour avancer le corps allégé. Nous rejoignîmes alors le col de la fenêtre puis nous engageâmes en quêtes des fameuses arêtes.
Après quelques ressauts de pierre fragile, nous arrivâmes au sommet d’une pointe sur laquelle reposait de merveilleux cristaux. Trésors pour les uns vulgaires cailloux pour les autres, les uns s’en chargèrent plus que de raison pendant que les autres s’impatientaient.
Au retour, Don Christophe, voyant un danger pour le groupe, décida de sécuriser l’ensemble avec la manœuvre de la main courante humaine. Il transforma le plus valeureux de nos aventurier en un solide pilier (autrement dénommé corp mort !) , puis déroula d’une simple corde une main courante sécurisante. Une fois le danger franchi sans encombre, il restitua à la valeureuse statue son aspect original.
L’équipée reprit ensuite son chemin jusqu’à l’auberge ou le souper les y attendait. Aucun poisson n’a été aperçu durant cette première quête.
Dimanche 22 juin
Après une bonne nuit réparatrice, la seconde journée d’aventure commença dès l’aube, à la recherche de l’éperon cette fois ci.
Le groupe reprit ainsi le chemin de la veille en sens inverse en direction de la Cicle. Arrivés au pied d’une falaise, Don C. enjoignit à ses camarades de s’équiper pour les conduire au sommet.
L’ascension fut organisée en 2 groupes :
- En première ligne Rom, Del, et Don C.
- En seconde le jeune Os, Vin, et le valeureux B.
Alors que le premier groupe ouvrait le chemin vaillamment, nous décidâmes de laisser le jeune Os ouvrir la voie, afin de mieux le soutenir avec notre expérience.
Ainsi après quelques manœuvres et mouvements, nous rejoignîmes le sommet de la pointe, heureux, fiers et certains encore troublés par le dépassement dont il avaient dû faire preuve pour réussir.
L’équipée reprit le chemin de l’auberge pour y récupérer le superflus déposé précédemment et profita de l’hospitalité des lieux pour y boire une boisson fraîche. Puis elle poursuivit son chemin jusqu’à ND de la Gorge. Sur la route nous croisâmes bon nombre de Pellerins en quête eux aussi de quelques chose.
Arrivés sains et saufs en bas, Don Christophe décida de dissoudre le groupe permettant à chacun de rejoindre son foyer. Nous n’avons pas vu de poisson, ni retrouvé l’éperon perdu, mais l’aventure fut fort belle et apporta à chacun l’expérience méritée.